La première question que l’on se pose quand on évoque la qualité d’un régime végétarien, c’est la source de protéines. L’imagination en limite la provenance aux produits animaux et bien souvent à la viande est au poisson tout simplement.
Et pourtant, les sources de protéines dans un régime lacto-végétarien sont nombreuses. Et il est important d’apprendre à garder un bon équilibre alimentaire si l’on choisit une alimentation végétarienne.
En dehors de toutes considérations éthiques, bien qu’elles soient importantes pour nous, il y a de nombreux arguments en faveur d’une alimentation végétarienne.
Tout d’abord il faut tenir compte de la façon dont sont élevés les animaux que l’on mange : sont-ils contaminés par des produits chimiques tels que les antibiotiques ou autres ?
Dans ce cas nous serons aussi contaminés par les mêmes produits qui seront toujours présent après la cuisson.
Notez que dans ce cas, vous absorbez des médicaments prévus pour les animaux…
Ensuite il faut tenir compte de la façon dont les animaux ont vécus et ensuite ont été abattus. En effet, le stress épouvantable que subissent les animaux d’élevage, la souffrance, la terreur du transport et de l’attente dans l’abattoir produisent des neurotransmetteurs qui seront ensuite également présent dans la viande lors de sa consommation, qu’elle soit crue ou cuite. Les sentiments qui ont été ressentis et qui se traduisent sur le plan physique par ces neurotransmetteurs vont donc se retrouver dans nos niveaux de stress, d’angoisse et d’agressivité déjà présent, et les amplifier par leur triste contribution.
Il semble que non. Notre régime devrait être proche de celui des grands primates. Or, ceux-ci se nourrissent de végétaux (feuilles, fruits, racines) et en ce cas de nécessité, s’ils ne trouvent pas assez de nourriture, ils vont manger des insectes, un oeuf, un oiseau éventuellement. Mais jamais n’as t’on vu l’un d’eux sauter sur un bœuf, une gazelle, pour les manger !
Il est donc naturel, et important dans un régime carné de manger uniquement de petits animaux tels que volailles, lapin, poisson…
Mis à part cette comparaison, observons notre corps : nos intestins sont trop longs comparativement à ceux des animaux prédateurs. La viande y reste trop longtemps et il s’y produit un phénomène de putréfaction suivi d’une prolifération de toxines dans notre organisme.
Nos dents plates et notre langue lisse ne sont pas faits pour déchirer la chair (Comme le font les prédateurs avec leurs dents et leurs langues).
Il existe de nombreuses études qui démontrent que la consommation de viande rouge est en lien avec une augmentation des taux de cancer.
Nous pouvons encore donner d’autres raisons d’ordre écologique ou autre mais tenons-nous en aux conséquences du carnivorisme sur la santé physique et mentale des êtres humains pour le moment.
L’ayurvéda est un système « raisonné » qui nous permet de mieux supporter les conséquences de nos erreurs et d’en adoucir les effets.
Pour ceux qui souhaitent continuer à manger de la viande sachant que ça peut être mauvais pour eux, il est important de bien en choisir la qualité et d’en réduire les effets toxiques par l’usage d’épices par exemple et par l’apprentissage de la modération.
Par contre, pour ceux qui choisissent une alimentation végétarienne, l’Ayurveda donne toutes les indications nécessaires quant aux quantités et à la qualité en fonction de l’âge, de la saison, ou de tout autre facteur qui puisse entrer en ligne de compte.
Nous sommes heureux de pouvoir partager avec vous cette connaissance précieuse afin de contribuer à un mieux-être pour le plus grand nombre.
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Crédit Photo : Canva