Au cinéma nous nous identifions souvent à un héros qui accomplit un parcours initiatique au terme duquel il revient transformé !Nous avons le plaisir d'accueillir Stéphane Grobost : webjournaliste, chercheur et formateur en sciences humaines, diplômé de sciences politique, DEA de sciences criminelles, MST de sciences de l'éducation, il est par ailleurs ancien président de Metazone TV, fondateur de Ultrazone TV, collaborateur à Télébocal. Enfin, il travaille au quotidien avec des jeunes en grandes difficultés sociales, ce qui lui permet d'appréhender de façon très réaliste les enjeux de l'éducation.
Il va nous présenter lors de cette soirée une analyse des courants d'influences qui sous-tendent différents types de réalisations cinématographiques et ce qui peut en résulter sur l'évolution de la conscience des spectateurs de notre temps.
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[/su_column] [su_column size="2/3" center="no" class=""]Au cinéma nous nous identifions souvent à un héros qui accomplit un parcours initiatique au terme duquel il revient transformé.
Les cinémas américains et européens sont souvent inspirés de la pyschanalyse de Jung, relayée outre-atlantique par l'idée du "monomythe" de Joseph Campbell. Selon lui, tous les mythes du monde raconteraient la même histoire, structure universelle qui permettrait de découvrir des traits communs à toutes les cosmogonies.[/su_column][/su_row]
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Récemment, les trilogies Star Wars, Matrix et le Seigneur des Anneaux illustrent une initiation du héros, avec figures de l’Anima, de l’Ombre et du Sage.
De nombreux cinéastes ont utilisé des structures mythiques pour créer des histoires puissantes, tels Steven Spielberg (Rencontres du troisième type, E.T.), Francis Coppola (Apocalypse now, L'homme sans âge) ou encore Stanley Kubrick (2001, Shinning, Eyes Wide shut) et Terrence Malick (La ligne Rouge, Tree of life).
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La récente mode des films de super-héros (la trilogie Dark Knight de Christopher Nolan et le Superman de Zack Snyder) et l'essor des films expérimentaux (trilogie Quatsi Baraka, Samsara) reflètent un besoin de transcendance et de changement de conscience.
A notre époque, le monde foisonnant de l'audio-visuel est omniprésent. Pour certains d'entre nous, plus âgés, il nous est parfois difficile de comprendre et d'accepter l'importance de cette expression. Force est de constater que nos jeunes générations vivent avec ces médias. Nous ne pouvons comprendre et échanger avec eux seulement si nous nous intéressons à ce qu'ils vivent.
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Mieux comprendre ces médias peux nous aider à communiquer avec les jeunes en connaissance de cause et à les guider dans leurs choix.
Stéphane Grobost s'appuiera lors de cette conférence sur des exemples tirés du cinéma mondial pour étayer l’idée qu'une « filmothérapie » est possible : le monde de l’image peut refléter celui de notre intériorité et nous donner des pistes de libération de la conscience.
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